Orthodoxie contre dogmatisme : Lukács contre le post-marxisme universitaire
En 1923, dans Qu’est-ce que le marxisme orthodoxe ?, Georg Lukács pose les bases d’une lecture rigoureuse du matérialisme historique, insistant sur le fait que l’orthodoxie marxiste ne se définit pas par l’adhésion à un corpus dogmatique de thèses, mais par la fidélité à un cadre théorique et épistémologique : la dialectique matérialiste. Cette position, loin d’être une simple querelle théorique, garde une actualité brûlante face aux dérives contemporaines du post-marxisme universitaire, qui fragmente l’analyse sociale et dilue le projet révolutionnaire dans un éclectisme stérile.
Orthodoxie contre dogmatisme : Lukács contre le post-marxisme universitaire En 1923, dans Qu’est-ce que le marxisme orthodoxe ?, Georg Lukács pose les bases d’une lecture rigoureuse du matérialisme historique, insistant sur le fait que l’orthodoxie marxiste ne se définit pas par l’adhésion à un corpus dogmatique de thèses, mais par la fidélité à un cadre […]
« Le contrôle ouvrier peut prendre une multitude de formes, du contrôle sur les cadences, à la « socialisation de l’entreprise », il contribue à redonner un sens politique au travail. », entretien avec Juan Sebastian Carbonell
Juan Sebastian Carbonell est chercheur en sciences sociales du travail, dans son dernier essai "Le futur du travail", aux éditions Amsterdam, il détail les évolutions du monde du travail, sur le plan technique mais également sur le plan des rapports sociaux et de l'accroissement de l'exploitation.
Juan Sebastian Carbonell est chercheur en sciences sociales du travail, dans son dernier essai « Le futur du travail », aux éditions Amsterdam il détaille les évolutions du monde du travail, sur le plan technique mais également sur le plan des rapports sociaux et l’accroissement de l’exploitation. Ces modifications substantielles donnent des pistes pour réalimenter les luttes […]
EDITORIAL : Gilets Jaunes, un arrêt d'urgence
53 actes. 53 semaines de colères, de solidarité, d’espoir mais également de déception et de rancœur. Nous avons changé. Nous sommes désormais dans l’ère des crises et des révoltes. Même si nous ne l’avons pas vu venir, les « gilets jaunes » avaient été annoncés, promus même par les médias, et par beaucoup de politiciens. Le 17 novembre n’a surpris personne, c’est la suite qui elle fut complètement imprévisible. Du 17 novembre au 10 décembre 2018, le pays fut plongé dans un état de flottement proche du basculement.
Nous étions plus de 300 000, il y un an, il y avait dans l’air un parfum de changement. Depuis : 11 morts, plus de 4000 mutilés, des milliers d’interpellations. 53 actes. 53 semaines de colères, de solidarité, d’espoir mais également de déception et de rancœur. Nous avons changé. Nous sommes désormais dans l’ère des crises et […]
D'un barrage l'autre
À l'impasse politique et institutionnelle issue du 7 juillet, s'ajoute maintenant une impasse culturelle. Ces deux impasses maintiennent en vie Macron et son monde, empêchant ainsi aux forces progressistes d'accéder au contrôle de la société. Cette impasse sera résolue lorsque la vision progressiste sortira d'une simple vision abstraite, esthétique et passagère, pour devenir concrète et permanente.
D’un barrage l’autre Il y a 3 semaines, nous assistions à une non-défaite dans les urnes lorsque le NFP arriva en tête des élections législatives et finit, contre tous les pronostics, par mettre les forces de l’axe réactionnaire sous hégémonie du Rassemblement national en troisième position. Nous parlons aujourd’hui de non-défaite car nous savons que […]
Editorial : l'ère des crises
Dans son œuvre magistrale, l’historien John Eric Hobsbawm nomme la séquence historique 1789-1848 : l’ère des révolutions. C’est de cette analogie que ce numéro 2 de Positions est né.
Dans son œuvre magistrale, l’historien John Eric Hobsbawm nomme la séquence historique 1789-1848 : l’ère des révolutions. C’est de cette analogie que ce numéro 2 de Positions est né. En effet, il est évident pour nous que nous rentrons dans une séquence similaire. L’ère des révolutions possède une double signification. D’abord, un côté foisonnant et pluriel. […]
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